Paroles

Paroles extraordinaires sur le futur

 

50 citations parmi les plus stimulantes pour la réflexion sur le long terme.

 

Genèse, 1 : 26.

Dieu dit: « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. »

 

Héraclite : « On ne se baigne jamais dans le même fleuve »

 

Évangile selon saint Jean, Chapitre 1, versets 14 à 18.

« Et le verbe s’est fait chair »

 

Saint Augustin, Confessions, Chap. XX

« Ce qui me parait clair à présent, c’est que les choses futures et les passées ne sont pas, et qu’à proprement parler on ne saurait dire qu’il y a trois temps, le passé, le présent et le futur : mais plutôt pourrait-on dire avec vérité qu’il y a trois temps : le présent des choses passées, le présent des choses présentes et le présent des choses futures. »

 

Pic de la Mirandole, Discours sur la dignité de l’homme, vers 1490.

« Je ne t’ai donné ni place déterminée, ni visage propre, ni don particulier, ô Adam, afin que ta place, ton visage et tes dons, tu les veuilles, les conquières et les possèdes par toi-même. La nature enferme d’autres espèces en des lois par moi établies. Mais toi, que ne limite aucune borne, par ton propre arbitre, entre les mains duquel je t’ai placé, tu te définis toi-même. Je t’ai mis au milieu du monde, afin que tu puisses mieux contempler autour de toi ce que le monde contient. Je ne t’ai fait ni céleste, ni terrestre, ni mortel ni immortel, afin que, souverain de toi-même, tu achèves ta propre forme librement, à la façon d’un peintre ou d’un sculpteur. Tu pourras dégénérer en des formes inférieures, comme celles des bêtes, ou régénérer, atteindre les formes supérieures qui sont divines. »

 

Francis Bacon, Le nouvel Organon, 1620.

« Le savoir est en lui-même un pouvoir ».

 

René Descartes, Discours de la méthode, 1637.

… « Sitôt que j’ai eu acquis quelques notions générales touchant la physique,… elles m’ont fait voir qu’il est possible de parvenir à des connaissances qui soient fort utiles à la vie… et que nous les pourrions  employer… à tous les usages auxquels elles sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature. »

 

Emmanuel Kant : Qu’est-ce que les Lumières ?, 1784.

« Qu’est-ce que les Lumières ? La sortie de l’homme de sa minorité, dont il est lui-même responsable. Minorité, c’est-à-dire incapacité de se servir de son entendement sans la direction d’autrui…, Sapere aude ! (Ose penser) Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières… Si j’ai un livre qui me tient lieu d’entendement, un directeur qui me tient lieu de conscience, un médecin qui décide pour moi de mon régime, etc., je n’ai vraiment pas besoin de me donner de peine moi-même. Je n’ai pas besoin de penser pourvu que je puisse payer ; d’autres se chargeront bien de ce travail ennuyeux. »

 

Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776.

Chaque individu « est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n’entre nullement dans ses intentions ; et ce n’est pas toujours ce qu’il y a de plus mal pour la société, que cette fin n’entre pour rien dans ses intentions. Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d’une manière bien plus efficace pour l’intérêt de la société, que s’il avait réellement pour but d’y travailler. »

 

Pierre Simon Laplace, Essai philosophique sur les probabilités, 1795.

 « Nous devons donc envisager l’état présent de l’univers comme l’effet de son état antérieur et comme la cause de celui qui va suivre. Une intelligence qui, pour un instant donné, connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée, et la situation respective des êtres qui la composent, si d’ailleurs elle était assez vaste pour soumettre ces données à l’Analyse, embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l’univers et ceux du plus léger atome : rien ne serait incertain pour elle et l’avenir, comme le passé, serait présent à ses yeux. »

Laplace à Bonaparte. Dieu ? “Citoyen premier Consul, je n’ai pas eu besoin de cette hypothèse.”

 

Peter Sloterdijk : Après nous le déluge, 2016.

Vers 1800 : « Un matin, les Européens se sont réveillés dotés d’une pensée historique. Le temps avait fait irruption dans la pensée. Le hiatus révolutionnaire déchira le lien conventionnel entre les époques.»

 

David Ricardo, Principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817.

« Supposons deux ouvriers sachant l’un et l’autre faire des souliers et des chapeaux : l’un d’eux peut exceller dans les deux métiers ; soit en faisant des chapeaux, il ne l’emporte sur son rival que d’un cinquième ou de 20%, tandis qu’en travaillant à des souliers, il a sur lui un avantage d’un tiers, ou de 33%. Ne serait-il pas de l’intérêt de tous les deux que l’ouvrier le plus habile se livrât exclusivement à l’état de cordonnier, et le moins adroit à celui de chapelier ? « 

 

Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, 1835.

 « Je remonte de siècle en siècle jusqu’à l’Antiquité la plus reculée ; je n’aperçois rien qui ressemble à ce qui est sous mes yeux. Le passé n’éclairant plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres. »

« Chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres : ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine ; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas : il les touche et ne les sent point ; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul, et, s’il lui reste encore une famille, on peut dire qu’il n’a plus de patrie. »

 

Karl Marx, Thèses sur Feuerbach, 1845.

« Les philosophes n’ont fait qu’interpréter diversement le monde, il s’agit maintenant de le transformer »

Karl Marx, Manuscrits de 1844.

« Ce ne sont pas les dieux, ce n’est pas la nature, qui peuvent être cette puissance étrangère sur l’homme ; c’est seulement l’homme lui-même. »

Karl Marx, Le 18 Brumaire de L. Bonaparte, 1851.

« Les hommes font l’histoire, mais ils ne savent pas l’histoire qu’ils font. »

 

Friedrich Nietzsche, De l’avenir de nos écoles.

« Nous ne voulions rien signifier, rien représenter, ne rien nous proposer, nous voulions être sans avenir, rien que des bons-à-rien confortablement allongés sur le seuil du présent ».

Friedrich Nietzsche, La généalogie de la morale, p. 182.

« L’homme est plus malade, plus incertain, plus changeant, plus indéterminé, plus inconsistant qu’aucun autre animal, il n’y a pas à en douter, –  il est l’animal malade par excellence : d’où cela vient-il ? Assurément, il a plus osé, plus innové, plus bravé, plus provoqué le destin, que tous les animaux réunis : lui, le grand expérimentateur qui expérimente sur lui-même, l’insatisfait, l’insatiable, qui lutte pour le pouvoir suprême avec l’animal, la nature et les dieux, lui l’indompté encore, l’être de l’éternel futur qui ne trouve plus le repos devant sa force, poussé sans cesse par l’éperon ardent que l’avenir enfonce dans la chair du présent. »

Friedrich Nietzsche, Le gai savoir, « L’insensé », p 137-138.

« Où est Dieu ? cria-t-il, je vais vous le dire. Nous l’avons tué – vous et moi. Nous sommes tous ses meurtriers ! Mais comment avons-nous fait cela ? Comment avons-nous pu vider la mer ? Qui nous a donné l’éponge pour effacer l’horizon tout entier ? Qu’avons-nous fait, à désenchaîner cette terre de son soleil ? Vers où roule-t-elle à présent ? Vers quoi nous porte son mouvement ? Loin de tous les soleils ? Ne sommes-nous pas précipités dans une chute continue ? Et cela en arrière, de côté, en avant, vers tous les côtés ? Est-il encore un haut et un bas ? N’errons-nous pas comme à travers un néant infini ? Ne sentons-nous pas le souffle du vide ? Ne fait-il pas plus froid ? Ne fait-il pas nuit sans cesse et de plus en plus nuit ? Ne faut-il pas allumer les lanternes dès le matin ? »

Friedrich Nietzsche, Par-delà le bien et le mal, p. 145.

« Les philosophes proprement dit sont des hommes qui commandent et qui légifèrent : ils disent « il en sera ainsi ! », ils déterminent la destination et la finalité de l’homme et disposent pour cela du travail préparatoire de tous les ouvriers de la philosophie, de tous ceux dont le savoir domine le passé ; ils tendent vers l’avenir des mains créatrices, tout ce qui est, tout ce qui fut devient leur moyen, instrument, marteau. Leur « connaissance » est création, leur création est législation, leur volonté de vérité est volonté de puissance. – Y a-t-il de tels philosophes ? Y eut-il déjà de tels philosophes ? Ne faut-il pas qu’il y ait de tels philosophes ? »

 

Henri Poincaré, La sensibilité aux conditions initiales, (ou effet papillon), 1908.

« Une cause très petite, qui nous échappe, détermine un effet considérable que nous ne pouvons pas ne pas voir, et alors nous disons que cet effet est dû au hasard. Si nous connaissions exactement les lois de la nature et la situation de l’univers à l’instant initial, nous pourrions prédire exactement la situation de ce même univers à un instant ultérieur. Mais, lors même que les lois naturelles n’auraient plus de secret pour nous, nous ne pourrons connaître la situation initiale qu’approximativement. Si cela nous permet de prévoir la situation ultérieure avec la même approximation, c’est tout ce qu’il nous faut, nous disons que le phénomène a été prévu, qu’il est régi par des lois; mais il n’en est pas toujours ainsi, il peut arriver que de petites différences dans les conditions initiales en engendrent de très grandes dans les phénomènes finaux ; une petite erreur sur les premières produirait une erreur énorme sur les derniers. La prédiction devient impossible et nous avons le phénomène fortuit. »

 

Paul Valéry, La crise de l’esprit, 1919.

 « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles… Nous voyons maintenant que l’abîme de l’histoire est assez grand pour tout le monde. Nous sentons qu’une civilisation a la même fragilité qu’une vie. »

« Tant d’horreurs n’auraient pas été possibles sans tant de vertus. Il a fallu, sans doute, beaucoup de science pour tuer tant d’hommes, dissiper tant de biens, anéantir tant de villes en si peu de temps ; mais il a fallu non moins de qualités morales. Savoir et Devoir, vous êtes donc suspects ? »

« Partout où l’Esprit Européen domine, on voit apparaitre le maximum de besoins, le maximum de travail, le maximum de capital, le maximum de rendement, le maximum d’ambition, le maximum de puissance, le maximum de modification de la nature extérieure, le maximum de relations et d’échanges.

Paul Valéry, Regards sur le monde actuel, avant-propos.

« Le temps du monde fini commence. Le recensement général des ressources, la statistique de la main d’œuvre, le développement des organes de relation se poursuivent. Quoi de plus remarquable et de plus important que cet inventaire, cette distribution et cet enchaînement des parties du globe ? Leurs effets sont immenses. Une solidarité toute nouvelle, excessive et instantanée, entre les régions et les événements est la conséquence déjà très sensible de ce grand fait. Nous devons désormais rapporter tous les phénomènes politiques à cette condition universelle récente ».

« Les parties d’un monde fini et connu se relient nécessairement entre elles de plus en plus. Or, toute politique jusqu’ici spéculait sur l’isolement des événements. L’histoire était faite d’événements qui se pouvaient localiser. Chaque perturbation du globe se développait comme dans un milieu illimité ; ses effets étaient nuls à distance suffisamment grande ; tout se passait à Tokyo  comme si Berlin fût à l’infini. Il était donc possible, il était même raisonnable de prévoir, de calculer et d’entreprendre. Il y avait place dans le monde pour plusieurs grandes politiques dessinées et bien suivies. »

Paul Valéry, Notre destin et les lettres.

 « Un monde transformé par l’esprit n’offre plus à l’esprit les mêmes perspectives et les mêmes directions que jadis. Il lui impose des problèmes entièrement nouveaux, des énigmes innombrables. »

 

Antonio Gramsci, Les Cahiers de Prison, Cahiers 3, vers 1930.

 « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres.»

 

Giuseppe Tomasi di Lampedusa, Le Guépard, 1950 : « Il faut que tout change pour que rien ne change »

 

Gaston Berger, Phénoménologie du temps et prospective, (de 1955 à 1960)

« Regarder l’avenir le bouleverse »

« L’avenir n’est plus ce qui doit inévitablement se produire, il n’est même plus ce qui va arriver, il est ce que l’ensemble du monde va faire ».

« … je dirai que les animaux ont un futur, que les individus ont un destin, que les âmes ont une destinée, mais qu’il appartient aux hommes, ces esprits incarnés, d’avoir un avenir, dans la mesure où ils sont capables de le construire. »

«Demain ne sera pas comme hier. Il sera nouveau et il dépendra de nous. Il est moins à découvrir qu’à inventer. L’avenir de l’homme antique devait être révélé. Celui du savant d’hier pouvait être prévu. Le nôtre est à construire — par l’invention et par le travail. »

 

Günther Anders, L’obsolescence de l’homme, T.2,  (de 1955 à 1979).

 « Il ne suffit pas de changer le monde. Nous le changeons de toute façon. Il change même considérablement sans notre intervention. Nous devons aussi interpréter ce changement pour pouvoir le changer à son tour. Afin que le monde ne continue pas ainsi à changer sans nous. Et que nous ne nous retrouverions pas à la fin dans un monde sans hommes ».

« Il nous faut surtout développer cette faculté de reconnaître dans les instruments d’aujourd’hui l’humanité qu’ils frappent, puisque notre destin futur et l’apparence de l’homme de demain en dépendent »

 

Hans Jonas, Le principe Responsabilité (1979) et Pour une éthique du futur (1993)

« Nulle éthique antérieure n’avait à prendre en considération la condition globale de la vie humaine et l’avenir lointain et l’existence de l’espèce elle-même.»

 « Ce n’est plus comme jadis la nature, mais justement notre pouvoir sur elle, qui désormais nous angoisse – et pour la nature et pour nous-mêmes. D’abord à notre service, cette puissance s’est finalement imposée comme notre maître. Il faut que nous parvenions à exercer sur elle un contrôle dont nous ne sommes pas jusqu’à présent capables, bien que cette puissance soit intégralement l’œuvre de notre savoir et de notre vouloir. Le savoir, le vouloir et la puissance sont collectifs, leur contrôle doit l’être également : seuls les pouvoirs publics peuvent l’exercer – par conséquent il sera politique, et cela nécessite finalement un large accord à la base. » 

 « Doit donc être constituée une science des prédictions hypothétiques, une futurologie comparative. Cette discipline aurait pour objectif de structurer le savoir prédictif, hypothétique. Pour aboutir à une sorte de vérité des futurs extrapolables pour l’homme et pour le monde… »

 

Nicholas Georgescu-Roegen, La décroissance – Entropie, écologie, économie, 1979.

« Tout se passe comme si l’espèce humaine avait choisi de mener une vie brève mais excitante, laissant aux espèces moins ambitieuses une existence longue, mais monotone. »

 

John Else, The Day After Trinity: J. Robert Oppenheimer and The Atomic Bomb, 1981.

« Maintenant, comme alors, nous sommes les créateurs de nouvelles techniques et les étoiles d’un avenir imaginé, poussés en avant – cette fois par de grandes récompenses financières et la compétition globale – malgré les dangers bien apparents, évaluant à peine à quoi cela ressemblera d’essayer de vivre dans un monde qui est le résultat probable de ce que nous créons et imaginons. »

 

Bill Joy, Wired Magazine, 2000 : « Le futur n’a plus besoin de nous »

 

Michael Crichton, La proie, 2002.

« A un moment ou à un autre, dans le courant du XXIe siècle, la rencontre entre notre imprudence aveugle et notre puissance technologie toujours croissante déclenchera une véritable déflagration. »

 

Paul Crutzen, Genealogy of mankind, 2002.

« L’empreinte humaine sur l’environnement planétaire est devenue si vaste et si intense qu’elle rivalise avec certaines des grandes forces de la Nature en termes d’impact sur le système Terre… Il semble approprié de nommer « Anthropocène » l’époque géologique présente, dominée à de nombreux titres par l’action humaine. »

 

Frederic Jameson : « Il est moins difficile d’envisager la fin du monde que la fin du capitalisme ».

 

Daniel Innerarity, Le futur et ses ennemis, 2008.

 « La prospective est une loupe pour une société devenue myope »

 

Edgard Morin, Interview dans Le Monde, 09 janvier 2010.

« Le probable est la désintégration. L’improbable mais possible est la métamorphose. Qu’est-ce qu’une métamorphose ? Nous en voyons d’innombrables exemples dans le règne animal. La chenille qui s’enferme dans la chrysalide commence alors un processus à la fois d’autodestruction et d’auto reconstruction, selon une organisation et une forme de papillon, autant que la chenille, tout en demeurant la même… L’histoire humaine a souvent changé de voie. Tout commence, toujours, par une innovation, un nouveau message déviant, marginal, modeste, souvent invisible aux contemporains. Ainsi ont commencé les grandes religions : bouddhisme, christianisme, islam. Le capitalisme se développa en parasite des sociétés féodales pour finalement prendre son essor et, avec l’aide des royautés, les désintégrer.

La science moderne s’est formée à partir de quelques esprits déviants dispersés, Galilée, Bacon, Descartes, puis créa des réseaux et des associations, s’introduisit dans les universités au XIXe siècle, puis au XXe siècle dans les économies et les États pour devenir l’un des quatre puissants moteurs du vaisseau spatial Terre. Le socialisme est né dans quelques esprits autodidactes et marginalisés au XIXe siècle pour devenir une formidable force historique au XXe siècle. Aujourd’hui, tout est à penser, tout est à reconstruire. Tout en fait a recommencé, mais sans qu’on le sache. Nous en sommes au stade des commencements, modestes, invisibles, marginaux, dispersés. Car il existe déjà, sur tous les continents, un bouillonnement créatif, une multitudes d’initiatives locales, dans le sens de la régénération économique, ou sociale, ou politique, ou cognitive, ou éducationnelle, ou éthique, ou de la réforme de la vie… »

 

Al Gore, Le futur, six logiciels pour changer le monde, 2013 

« Nous entrons dans une démocratie et dans un capitalisme trimestriels. »

 

Marie Balmary : « L’humanité n’est pas héréditaire »

 

Page régulièrement réactualisée par Jean-François Simonin

Dernière actualisation : août 2017